Marie était de celles qui pensaient que « ça va passer ».
Sa nuque tirait, ses épaules brûlaient comme si elle portait un sac de courses invisible, et son ordinateur — avec un malin plaisir — semblait se rapprocher un peu plus chaque jour.

• « Juste un peu de stress », disait-elle.
• « Juste un mauvais coussin », pensait-elle.
• « Juste la vie », soupirait-elle.

Jusqu’au jour où son trapèze gauche, épuisé par des années de télétravail olympique, a décidé de déclarer son indépendance. Un matin, en voulant attraper sa tasse de café, Marie a senti un blocage net, sans préavis.

Pas un cri, mais ce genre de douleur qui dit : « Bon, maintenant tu vas m’écouter. »

C’est là qu’une collègue lui a parlé du Shiatsu.

Marie, sceptique mais désespérée, est venue faire une séance — « juste pour essayer ». Elle s’attendait à un quelque chose de type « massage ». Elle a découvert tout autre chose.

Une méthode douce, profonde, qui ne force jamais… Mais qui parle au corps là où il en a vraiment besoin.
Pendant la séance, elle a senti sa respiration s’approfondir, sa tête devenir plus légère, et ses épaules — ces grandes soldats en tension — enfin poser les armes.

Au fil des pressions, elle a compris que son corps n’était pas “cassé”.
Il était juste épuisé de compenser. De maintenir la posture, de gérer le stress, de serrer les dents, de rester en mode “alerte”.

À la fin, Marie s’est relevée lentement. Sa nuque semblait avoir gagné dix centimètres de liberté. Elle a dit :

« Mais… je respire pour de vrai. »

Et son trapèze gauche, ce petit rebelle, s’est tenu tranquille.
Enfin.

Depuis, Marie revient régulièrement — pas par obligation,
mais parce qu’elle a compris que le Shiatsu n’était pas un luxe. C’est son moment pour relâcher, rééquilibrer, récupérer et ne plus négocier avec sa santé.

Un corps détendu, ça change tout : le sommeil, l’humeur, la posture… et même la façon de porter son sac de courses.